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THE INTERNATIONAL PLEIADES FILMS FESTIVAL 2005, New York

Compte-rendu du The International Pleiades Film Festival de New York, 15 mai 2005...

C’est dans une ambiance intime et fort amicale que s’est déroulé le The International Pleiades Film Festival de New York, au Steinhardt Center dans le Upper West Side, en ce dimanche 15 mai 2005.

Biba Pedron , organisatrice du The International Pleiades Film Festival à New York, accueille avec chaleur les personnes venues à l’évènement. En attendant que démarre la projection, les gens du public, majoritairement Français, ou du moins francophones, et Américains, se découvrent ou se retrouvent (bon nombre d’entre eux se connaissent déjà), ce qui rend l'atmosphère particulièrement sympathique. CharlElie Couture est l'invité d’honneur du Festival, que beaucoup viennent saluer et féliciter pour ses talents artistiques aux multiples facettes. A l’heure dite de l'ouverture du Festival, Biba vient exprimer quelques mots d’introduction sur l’évènement, tout en remerciant le public pour sa présence. Puis la salle s’obscurcit, le silence se fait, et la projection commence...

La séance s’ouvre sur Meine Eltern (Mes parents), de N.Vollman (Allemagne). Un film très humoristique dont le jeu irrésistible des acteurs -aux antipodes des stéréotypes habituels- et les dialogues savoureux, lui ont valu la majorité des suffrages et les applaudissements du public. Light My Fire , de Ryotaro Muramatsu (Japon) ... ou le dernier cadeau d’une femme à son ex... S’il l’accepte elle promet de disparaître de sa vie. Une chute inattendue. Prey Alone (Proie Seule), de St. Leger and Mather (Irlande). Un thriller, avec de l’action... sans doute un des plus gros budgets de tous les films courts. Bien mené, suspens bien ficelé. The Knickerman (Le vendeur de culottes), de Sonja Philips (Royaume Uni). Un marchant dont les petites culottes affriolantes ont un effet magique sur la gent féminine de la ville, le tout à travers le regard d’une fillette de 8 ans. Plein d’humour ! Mating Call (L´appel de l´amour), de Patricio Serna (Mexique). Original que ces cris d’une femme lancés dans Central Park pour retrouver son amoureux... Un écho peu commun ! L'Homme Sans Tête (A Man Without a Head), de Juan Solanas (France). Univers glauque teinté de mélancolie pour cet homme qui s’apprête à se rendre à son rendez-vous galant... mais quand on est sans tête... il y a matière à hésiter. Kokoni iru Yo... (I'm Here), (C’est moi), de Kaisei Kishi (Japon). Dessin animé sans doute le plus hermétique et le plus dénué de poésie de tous les films présentés, avec pour leitmotiv un glacial "C’est moi, c’est vraiment moi". Il bénéficie d’une excellente qualité graphique. 7:35 de la Mañana (7:35 du matin), de Ignacio Vigalondo (Espagne). Insolite et mystérieux. Atmosphère étrange dans un café madrilène. Une réussite ! La révolution des crabes , de Arthur de Pins (France). L'histoire des Pachygrapsus Marmoratus... Drôle à souhait, tout en finesse, et emprunt de philosophie ! Hors-concours puisqu’il était sorti grand vainqueur du International Pleiades Short Films Festival 2004. La projection s’achève avec Gopher Broke , dessin animé très amusant ! (lequel se trouve d’ailleurs sur les affiches du KidsfilmFestival de Brooklyn le dimanche 5 juin) !

La séance s’achève, et l’on s’étonne que la projection soit déja finie... Après avoir rempli son petit bulletin de vote, on se réunit autour d’un pot fort sympathique au cours duquel a lieu le tirage de la tombola (dont les bénéfices vont en aide aux jeunes réalisateurs) et les résultats du vote : Premier " Meine Eltern " et deuxième : " L'Homme Sans Tête ". Les langues y vont bon train, chacun y va de son petit commentaire et de son interprétation... Et déjà, c’est l’heure de partir.

Le choix des films courts –tous de grande qualité- présentés au International Pleiades Short Films Festival est à mon avis particulièrement intéressant. L'émotion qu'une oeuvre suscite chez le spectateur n'est nullement proportionnelle à sa longueur ! Qu’il s’agisse de la qualité de l’image, de l’originalité du sujet, de la narration, de l’imprévisibilité de la chute, ou de la drôlerie de la situation, chacune de ces dix réalisations cinématographiques a ce petit quelque chose qui fait d'elle une oeuvre d'art à part entière. Je trouve également très plaisant d’assister à un festival de films courts. Je dis volontiers que le court-métrage est au film ce que la nouvelle est au roman, et je pense qu'une projection de courts-métrages est particulièrement enrichissante, à plus forte raison lorsqu'on appartient à une culture où les courts-métrages sont moins fréquents que le longs métrages (et pour garder ce parallèle, en littérature, il en va de même dans ces mêmes cultures orientées davantages vers les romans que vers les nouvelles).

Pour finir, je me permettrais de souligner le travail remarquable de Biba pour l’impeccable organisation de l’évènement... (difficile d’imaginer les heures de travail qui se cachent derrière son aimable sourire), et de la remercier pour avoir rendu possible ce festival à New York.

Cet article a été rédigé par Brigitte, pour VoilaNewYork. New York, le 16 mai 2005.

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